Si vous vous préparez à partir pour un lieu mythique de nature sauvage ou pour un voyage à l’étranger, en particulier vers un pays en voie de développement, il faut vous préparer à prévoir de purifier votre eau. Utiliser un purificateur d’eau contrairement à un microfiltre traditionnel permet d’ajouter une défense contre les virus— ces micro organismes qui sont trop petits pour être éliminés par les microfiltres. C’est très important car les virus deviennent un risque supplémentaire majeur partout où les déchets peuvent polluer l’alimentation en eau. Mais tous les trekkeurs savent bien que purifier leur eau peut être une tâche particulièrement pénible. Habituellement, la méthode requiert deux étapes : d’abord utiliser un micro filtre pour filtrer les éléments en suspension de type sédiments et particules (ce qui élimine également les bactéries et les protozoaires). Ensuite, utiliser un agent purifiant, comme un actif chimique dans les comprimés ou des rayons UV, afin de neutraliser la menace virale. C’était le cas, autrefois … — jusqu’à très récemment. De nouvelles avancées passionnantes dans le domaine des purificateurs outdoor permettent désormais d’éliminer physiquement ces trois classes de microbes nocifs en une seule étape simple. Pourquoi est-ce qu’il a fallu autant de temps pour créer un équipement capable de cela ? Bien, pour commencer, les virus ne sont pas franchement des bestioles ordinaires.

Les virus : la petite bête insaisissable

Les virus sont un véritable casse-tête pour les chercheurs en traitement de l’eau et ils sont si difficiles à éliminer pour une raison très simple : ils sont minuscules, et cela même à l’échelle microscopique. Les virus font un dixième de la taille d’une bactérie — en fait, ils sont si petits qu’il y a débat au sein de la communauté scientifique pour savoir si il faut vraiment les considérer comme des organismes, composés d’une enveloppe protéinique et d’ADN. C’est pour cela que les virus passent au travers des technologies mises en œuvre dans les microfiltres. Les microfiltres sont parfaits pour une utilisation dans les environnements préservés où l’incidence humaine est faible. Par contre, dans les environnements où les humains n’ont pas des pratiques d’hygiène rigoureuses à proximité des sources d’alimentation en eau, les microfiltres ne permettent juste pas une protection complète.

Le défi de la mise au point d’un équipement qui élimine les virus

Développer un équipement vraiment pratique qui élimine les virus à destination des explorateurs d’outdoor (par exemple, les adeptes du petit, rapide et léger) est un défi d’ingénierie. C’est bien pour cette raison d’ailleurs que les méthodes par traitement chimique ou par rayonnement UV étaient celles utilisées — elles désactivent les virus par destruction de leur ADN. Cependant, les rayons UV ne produisent pas des résultats fiables pour les types d’eau qui contiennent des particules, comme les sédiments. Et les procédés chimiques garantissent une meilleure défense, mais pas idéale pour les eaux troubles. Ce qui explique pourquoi vous devez généralement procéder en deux étapes assez lourdes : pré filtrage, puis purification. Un autre défi à surmonter pour la création d’un équipement capable de retirer les virus est l’état de la technologie en matière de microfiltres. Les microfiltres les plus fiables disponibles utilisent un support de filtration qui, par des pores fins, fait physiquement barrage à la menace, et ne laisse passer que l’eau propre. Cependant, ces technologies n’ont pas permis de développer des pores suffisamment fins pour permettre le blocage systématique des virus, tout en assurant un bon débit et une bonne capacité. D’autres filtres emploient un support de filtration par absorption (basés sur l’attraction pour capturer les microbes à leur passage), mais ces derniers présentent des failles qui les rendent risqués en environnement d’eau contaminée. Pour s’affranchir de tous ces problèmes, les fabricants ont jusqu’à lors tenté de combiner deux technologies au sein de leurs équipements. Un ancien produit MSR, le SweetWater, par exemple, comprenait un microfiltre en fibre de verre, complété d’une cartouche de désinfection à la penta-iodine. Mais il a finalement été abandonné.

De nouveaux purificateurs qui changent la donne

Heureusement, de nouvelles technologies passionnantes permettent de ré écrire l’histoire. Les purificateurs mécaniques, aussi appelés ultrafiltres, sont le nec plus ultra de la filtration de l’eau. Ces équipements de pointe, tels le purificateur Guardian de chez MSR, mettent en œuvre des technologies adaptées de l’industrie médicale. Et ils offrent des avantages majeurs pour tous les baroudeurs globe-trotters et les explorateurs d’outdoor. La technologie — par fibres creuses, adaptée des procédés de dialyse rénale — présente des pores suffisamment fins pour permettre de bloquer les virus de façon systématique. Avec la bonne conception, (et il en faut beaucoup), ces filtres peuvent être mis en place dans des équipements pratiques pour les utilisateurs en environnement outdoor.

Purificateurs_fibrecreuse

Des fibres creusent de qualité médicale à l’intérieur de la cartouche de filtration du purificateur Guardian. Il faut un gros travail de recherche et développement pour parvenir à créer les fibres et les intégrer dans des purificateurs qui restent fiables pour tous types d’eaux. Mais l’avantage incontesté est l’efficacité révolutionnaire et une facilité déconcertante, sans parler de l’argent économisé pour acheter de l’eau minérale en bouteille à l’étranger. Chez MSR, nous sommes hyper enthousiastes de pouvoir mettre cette nouvelle technologie à disposition. Les purificateurs mécaniques offrent les avantages d’un microfiltre combinés à la protection additionnelle d’un purificateur. Et avec une telle performance, ils vont probablement remplacer toutes les solutions de traitement que vous avez chez vous — vous donnant la flexibilité dont vous avez besoin pour vous assurer une hydratation sûre pratiquement où que vous décidiez de vous balader.